La chose est peu commune sur une ancienne, car généralement on a tout ce qui faut pour y placet le bon garde boue pour la bonne motocyclette, surtout si on est puriste et que l'on ne veut pas recevoir des méchancetés d'autres puristes.
Mais parfois il y a de la casse et il manque telle ou telle partie, quand on ne récupère pas la moto à moitié dépecée par un amateur de projet en goguette, chose bien pénible: Monsieu à coupé un peu partout, et les attaches "inutiles", si importantes aux yeux de l'amoureux des belles motos ont disparu parce que un garde-boue moderne full plastoc moulé valait mieux à ses yeux que "Le charme-fou des années folles".
Il y a également les impératifs de sécurité dans la situation routière actuelle qui invitent les moins puristes à monter des dispositifs de freinage plus adaptés, comme un frein à disque sur l'avant:
On doit généralement remplacer la fourche entière, et là quand on veut garder le style, "les Athéniens s'atteignent", car rien n'est plus prévu pour le sacro-saint garde-boue de la très chère ancêtre.
A la bourse du BLBC à Plonéour Lanvern, j'ai trouvé un orphelin qui a fini sur ma bécane et qui est l'idéal pour vous soumettre un bon plan (Merci à Marco qui m'a donné l'idée de monter un tutoriel) pour vous sortir d'affaire. Je vous présente le bébé: un des restes d'une infortunée P54 (probablement dispersée aux 4 vents) qui a attiré mes yeux sur un stand:
Dans mon cas, un peu spécial il est vrai, La première étape a été de l'adapter aux fixations disponibles en redressant le métal incurvé au niveau des bras de sa fourche d'origine pour l'adapter sur les montants du garde-boue d'origine de la Virago, cela a été réalisé avec un étau et un débosselage au marteau avec pour enclume un bloc de bois...
Pour l'intérieur, après le ponçage, il a reçu une couche d'antirouille et deux d'émail synthétique.
J'avais deux jambettes d'origine, en orange sur la photo, j'en ai donc tiré les cotes pour les deux manquantes. Pour l'attache au tout de la fourche j'ai coupé dans un "fer plat" en alu 4 pièces identiques mises en forme sur un tube et venant ensuite enserrer la fourche.
Voici la pièce montée, les points de force sont du coup en double épaisseur, leçon retenue de mon expérience avec la CG 125: Une pièce trop mince cèdera par torsion à cause des vibrations. Les équipements, porte-bidon et sacoche, viennent renforcer la structure.
Vérification de la symétrie avec un montage similaire à ma disposition, la mobymatic, version luxe elle aussi.
Le résultat final que l'on peut obtenir sur une fourche munie d'un disque.