Après les 1000 Vaches et rassemblement des Marmottes, voila notre dernier délire du weekend dernier
Les Bonnets givrés édition 2012
Pour nous, c’est tout simplement génial, énorme
Première leçon à retenir
L’Ardèche l’été est vraiment belle
L’Ardèche l’hiver est encore plus belle, mais voila elle est dur et elle se mérite.
Enfin une vraie première hivernale pour moi et valérie. Juste le temps d’un week-end pour se rendre compte que nous étions un peu juste en préparation pour des conditions pareilles
Bon départ vendredi en début d’après midi et à la bourre comme d’habitude. Donc au lieu de faire étape à Segnoux comme prévu on fini le soir tard dans un hôtel à Clermont Ferrant.
Départ samedi matin après un démarrage laborieux direction le Puy en Velay.
Sur la route on s’arrête dans une auberge bien sympathique, histoire de recharger les batteries avant l’assaut final. Il était tant car depuis le départ de Poitiers les températures sont plutôt basse, voire glacial mais le meilleurs reste à venir.
A l’auberge les clients sont admiratifs lorsqu’ils apprennent que l’on arrive de Poitiers. Par contre les gents du coin se marre bien quand je leur dis que nous allons au lac d’Issarlès, ils nous prennent pour des grands malades ce qui nous rassure. Mais le copieux bœuf bourguignon nous remet d’attaque et c’est le cœur vaillant que nous repartons au combat.
La route deviens prometteuse, un vrai régal
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D’un seul coup c’est la tempête. Il va me falloir plus d’une heure pour parcourir les derniers kilomètres. On touche au but mais c’est difficile. Le vent, je suppose la fameuse Burle, balaye la route et j’ai du mal à apercevoir les piquets sur les bas cotés, pire les congères commencent à nous barrer la route du coté de valérie. Heureusement l’avant du précision fend la neige comme un bateau dans les vagues, c’est tout simplement magique. Malheureusement pas de photos ni de vidéo, je n’ai qu’une envie c’est arrivé au plus vite tellement les conditions sont redoutables et Valérie à tellement froid qu’il n’est pas question de sortir les mains des gants. Vu que je roule au ralenti depuis un moment la batterie se décharge et je n’ai plus de poignée chauffante. Ca caille vraiment mais c’est beau.
La dernière montée vers la ferme de la Rajasse se fera en une seule fois malgré un passage sur le bas coté, en tout cas merci les Mitas. Je suis vraiment épaté par la motricité de cet attelage. D’ailleurs la ou le lendemain certain vont se faire pousser ou tirer par les motos neige pour repartir, nous grimperons sans aucun équipement spéciaux ni aide. Royal la Bullet attelée
Le vent est vraiment terrible par moment et transperce tout
Après avoir déneigés un emplacement pour le side-car, je m’attaque à l’emplacement de la toile de tente. Apparemment première erreur, il faut mettre une bâche sur la neige pour ne pas avoir froid. C’est sûrement vrai vu comment je me suis caillé la nuit.
Le feu de camp qui va en réchauffer plus d’un
Heureusement l’organisation à prévu un abri (plein de courant d’air mais un abris bien agréable quand même) pour déguster le vin chaud et prendre le repas du soir en commun. Ce sera un grand moment de convivialité.
une petite vidéo sur le chemin de l’aller et du retour. Valérie a fait ce qu’elle a pu car retirer les gants pour pouvoir filmer dans un froid pareil a été un supplice.
Désolé mais comme vous n’êtes pas patient je vous ai fait un montage à l’arrache
https://www.dailymotion.com/ERICQUAD186#videoId=xonc7x
Un petit nouveau en Royal Enfield. Jean Jacques venu spécialement de paris avec son EFI. En solo sur la neige fallais le faire.
Sa moto au petit matin
La miss Valoue après son troisième verre de vin chaud préfère boire de l’eau. Dans ces soirée la on discute pas mal, et au moment de finir son verre, voila le résultat. Le ricard a disparu, il ne reste que le glaçon
Avant de partir se coucher pour une nuit bien fraîche, un petit coup de tourne broche
Après une nuit glaciale, - 19° à l’abri selon le propriétaire de la ferme, c’est pourquoi j’ai eu un peu froid en fin de nuit. D’ailleurs vers 5 h du matin, alors que le vent soufflait fort j’ai eu un petit moment de doute en grelottant. Comment j’allais faire pour pouvoir repartir dans de pareilles conditions alors que j’étais déjà gelé dans mon duvet. Pourquoi j’avais emmené Valérie dans une telle galère. Heureusement elle à eu moins froid que moi car j’avais réussi à lui préparer 2 bouillottes.
Notre abri au réveil
Il a neigé toute la nuit, heureusement en petite quantité
Sur les conseils de l'ami Goldie j’ai débranché ma batterie, puis je l’ai protégé ainsi que mon carbu.
Après 5 ou 6 coups de kick le mono démarre tranquillement. D’un seul coup je suis bien soulagé surtout
Que je viens de prendre un petit déjeuner copieux au chaud à la ferme.
Le moral est de retour.
un habitué que je retrouve depuis deux ans sur les hivernales
Avec le reste de ces potes. Ce qu’il y a de bien sur les hivernales c’est que tu trouves toujours les mêmes copains, aussi malade que toi pour venir rouler dans de pareilles conditions. Et c’est ce qui fait la joie de se retrouver pour partager de tels moments
Après un dernier repas chaud dans la ferme et le passage du chasse neige, nous allons pouvoir
repartir
Pas de chance pour eux, déjà en rade à peine partie, j’espère qu’ils ont pu rentré chez eux
Le retour va se faire sous le soleil et sur la neige pendant 30 km. Après la route seras moins glorieuse. Lorsque je vais croiser Jivaro, cela fait plusieurs kilomètres que je suis la tête derrière mon pare-brise pour essayer d’avancer face au vent glacial. On est fatigué, Valoue fidèle à ces habitudes va dormir copieusement dans le side-car pendant que j’avale les km. Vers 22 heures j’arrive enfin du coté de Châteauroux pour une étape bien méritée.
Il nous restera plus que 130 km pour le lendemain
Voila c’est déjà fini, mais je pense déjà à la prochaine édition et surtout à ma prochaine sortie à la Burle en mars prochain avec Dom du moto club du bol d’air. Son expérience de grand baroudeur me sera vraiment utile
J’espère avoir le temps de mieux me préparer